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Qu’est-ce que la quotité d’assurance de prêt ?

La quotité d’assurance de prêt immobilier correspond à la part de protection du capital emprunté de chaque emprunteur pour un crédit immobilier. Il est exprimé en pourcentage du montant du prêt immobilier. Le choix de la quotité d’assurance de prêt est une étape importante qu’il ne faut pas négliger. Comment la choisir ? Peut-on la moduler dans le temps ? Ça assure décrypte la quotité pour vous…

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Définition de la quotité d’assurance de prêt ?

La quotité d’assurance de prêt correspond à la part de votre crédit immobilier couverte par l’assureur porteur de votre contrat d’assurance emprunteur. Cette part est exprimée en pourcentage et exprimée distinctement pour chacun des emprunteurs. 
La quotité désigne la part couverte (par déduction le montant) de votre prêt par l’assureur en cas de sinistre. 

Un emprunteur seul ne pourra pas choisir sa quotité d’assurance et sera obligé de souscrire un contrat à 100% pour couvrir l’intégralité de son prêt.

Dans le cas d’un prêt avec plusieurs emprunteurs, les quotités des co-emprunteurs peuvent être modulables à condition que la somme des quotités puissent garantir à minima la somme prêtée à 100%.

Comment choisir la bonne quotité ?

Il s’agit souvent d’une étape difficile du crédit immobilier. En effet, le choix de la quotité de l’assurance de prêt immobilier n’est pas une évidence. Si un couple bénéficiaire d’un prêt choisit le plus souvent une quotité de 50 % sur chaque emprunteur, une multitude de situations existent. Or, il est primordial que la couverture soit optimale pour l’ensemble des co-emprunteurs. Sous peine de prendre des risques importants en cas de décès ou d’invalidité de l’un d’entre d’eux.

La quotité de l’assurance emprunteur peut aussi reposer sur la capacité de chacun à rembourser l’emprunt, ou même sur les risques médicaux possibles. Un couple dont l’un des membres a un salaire beaucoup plus important aura intérêt à davantage assurer celui-ci. En effet, en cas de décès, son conjoint aura davantage de difficultés à rembourser. Il pourrait même choisir de se protéger à 100% : s’il venait à disparaître ou être dans l’incapacité totale de rembourser, le prêt serait alors remboursé en intégralité.

Autre exemple, si l’un des membres est plus âgé, ou s’il a un risque aggravé de santé, il vaudra mieux veiller à ce qu’il choisisse la quotité maximale (100%).

Quelques exemples de répartition de quotités

En théorie, toutes les combinaisons sont possibles. Voici néanmoins quelques exemples à titre indicatif :

  • Quotité 0 ou 100 : couverture déséquilibrée

Dans le cas d’une quotité 0% et 100%, la couverture est dite déséquilibrée puisque l’un des co-emprunteurs ne bénéficie d’aucune garantie en cas d’invalidité ou de décès. Ainsi, seul le bénéficiaire ayant une quotité de 100 % se retrouve couvert par l’assurance de prêt immobilier.

Dans ce cas de figure, si l’emprunteur ayant une quotité de 0 % venait à décéder, son co-emprunteur devrait assumer seul le reste du remboursement. À l’inverse, si celui avec une quotité de 100 % disparaissait, l’assurance prendrait en charge les mensualités restantes du crédit immobilier. Cette situation peut se justifier lorsque l’un des emprunteurs ne génère aucun revenu et ne contribue donc pas au remboursement du prêt.

  • Quotité 50/50 : couverture équilibrée

La quotité 50% / 50% est une couverture dite équilibrée et peut être viable en cas de revenus ou de risques médicaux similaires. Ici, chaque emprunteur est couvert à la même hauteur. Ainsi, en cas de décès ou d’invalidité d’un des deux emprunteurs, l’assurance prendrait en charge le remboursement de la moitié du crédit immobilier.

À titre d’exemple, pour un prêt de 100 000 euros, l’assureur prendrait en charge la moitié de ce montant, à savoir 50 000 euros, si l’un des 2 co-emprunteurs décédait ou souffrait d’une invalidité.

  • Quotité100/100 oui 200% : couverture complète

La quotité 100% sur chaque tête (appelée aussi 200%) est sans aucun doute la couverture la plus complète. Dans ce cas de figure, chaque emprunteur est assuré à 100% et protège intégralement l’autre en cas d’invalidité ou de décès. Bien-sûr cette option est également la plus coûteuse pour les emprunteurs.

Peut-on modifier la quotité de son assurance emprunteur ?

Modifier la quotité de votre assurance emprunteur est possible pendant toute la durée du prêt immobilier. Cependant, il faut savoir que l’augmentation de celle-ci est bien plus facile que sa diminution.

Pour augmenter la quotité de l’assurance de crédit sur l’un des deux co-emprunteurs , il suffit juste de contacter l’assureur et de procéder au changement. Comme cela implique une meilleure couverture, la banque n’a aucun intérêt à s’y opposer.

À l’inverse, diminuer la quotité d’un co-emprunteur peut s’avérer bien plus compliqué dans la mesure où la couverture s’avère réduite. Mieux vaut donc procéder, par exemple, à une inversion de la répartition entre emprunteur et co-emprunteur, en passant par exemple de 60 % / 40 % au lieu de 40 % / 60 %. La somme couverte au total est la même mais la répartition est différente. Cela peut par exemple se justifier lorsque l’emprunteur le moins couvert a une forte augmentation de sa contribution au remboursement du crédit.

Peut-on changer la quotité de certaines garanties et pas d’autres ?

S’il paraît difficile d’agir sur les quotités de l’assurance décès, à l’inverse, le pôle constitué par l’incapacité de travail présente des opportunités plus porteuses pour réduire le coût de votre assurance emprunteur. En particulier, vous pouvez agir sur la couverture ITT, celle qui vous couvre en cas de maladie et de perte de salaire liée à l’arrêt de travail induit. La quotité de cette couverture peut varier de 10% à 100%. La prestation de l’assurance consiste, après un délai de franchise, à prendre en charge vos mensualités de prêt.

En effet, si votre employeur vous garantit le maintien du salaire en cas d’ITT, rien ne change pour vous en cas d’arrêt temporaire. Demandez toujours à votre employeur (et le cas échéant à votre mutuelle complémentaire) combien de temps vous allez bénéficier d’un salaire à 100% en cas de maladie. Souvent, le salarié touche 50% à l’issue de quelques mois de congés. Vous pouvez donc vous contenter d’une garantie ITT de 50%, voire moins. Mais faites bien vos calculs !

Comparez les conditions en fonction des assurances, elles peuvent varier et certaines peuvent être plus adaptées à votre situation. Le délai de franchise moyen constaté est de 3 mois et la durée de la prestation pour ITT est limitée à 3 ans (au besoin, c’est l’IPT qui prend le relais).

Vous ne savez pas comment faire et avez peur de ne pas faire le bon choix ?

Ces sujets sont complexes et nécessitent parfois le conseil de spécialistes. Les courtiers comme Ça assure sont là pour vous aider dans vos réflexions. N’hésitez pas à interroger nos conseillers : Audrey, Elodie ou Philippe vous aideront à y voir plus clair !

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