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Impact assurance de pret

L'impact de l'assurance emprunteur dans le coût total du prêt immobilier​

Pour calculer le coût de leur prêt immobilier, la plupart des futurs propriétaires se focalisent sur le taux d’intérêt proposé par la banque. Pourtant, le montant qui est remboursé sur la durée du prêt dépasse largement ces seuls intérêts. Parmi les éléments qui entrent dans le coût total d’un prêt immobilier, l’assurance emprunteur est l’une des composantes les plus sous-estimées.

Exigée quasi systématiquement comme condition d’octroi d’un prêt immobilier, l’assurance emprunteur représente une part non négligeable dans le coût total du crédit. Comprendre l’impact de cette assurance, la façon dont ses primes sont calculées, ainsi que les leviers pour en maîtriser le coût est essentiel pour faire un choix éclairé. Suivez le guide.

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Les mécanismes qui déterminent le coût d’une assurance emprunteur

Avant de mesurer l’impact de l’assurance emprunteur dans le coût total d’un prêt immobilier, examinons toutd’abord ce qui influence le montant de la prime d’assurance.

Le profil de l’emprunteur : âge, santé, profession, activités

En premier lieu, le profil personnel de l’emprunteur est déterminant dans le calcul de la prime d’assurance. L’âge joue un rôle majeur : plus on vieillit, plus le risque de décès ou d’invalidité augmente. Par conséquent, cela entraîne logiquement une prime plus élevée.

Par ailleurs, l’état de santé pèse également dans la balance. Des antécédents médicaux ou une maladie chronique peuvent générer des surprimes. De même, certains comportements comme le tabagisme ou le surpoids sont aussi considérés comme facteurs de risque.

En outre, le métier exercé influence le calcul, particulièrement pour les professions à risque. Un travail manuel en hauteur ou un métier exposé aux accidents entraîne souvent un surcoût.

Enfin, la pratique de loisirs dangereux peut aussi conduire les assureurs à appliquer des surprimes. Dans certains cas, ils peuvent même exclure certaines garanties.

Les modalités du contrat d’assurance de prêt : garanties, durée et mode de calcul

Après avoir examiné le profil de l’emprunteur, intéressons-nous maintenant aux modalités du contrat. Tout d’abord, les garanties souscrites déterminent en grande partie le coût final. Les plus courantes sont le décès, la PTIA, l’IPT et l’ITT.

Ensuite, le niveau de couverture du prêt (la quotité assurée), c’est-à-dire la part du capital qui est remboursable en cas de sinistre, est aussi un paramètre déterminant. Plus la quotité est élevée, plus la prime l’est aussi.

De plus, il faut également prendre en compte la base de calcul de l’assurance choisie : certains contrats appliquent la prime sur le capital emprunté initialement, et d’autres sur le capital restant dû. Ce dernier s’amenuise au fil du temps, ce qui permet souvent de diminuer les cotisations dans les dernières années du prêt. En revanche, un contrat fixé sur le capital initial conserve une prime constante, ce qui est plus simple à prévoir, mais aussi plus coûteux sur le long terme.

Par ailleurs, la durée du prêt influence directement le coût total. Un prêt plus long implique une période d’assurance plus longue. Le coût cumulé s’en trouve donc augmenté.

Pour terminer, le montant du prêt a un impact proportionnel sur la prime. Plus le capital est important, plus l’assurance coûte cher.

Le taux annuel effectif d’assurance (TAEA) : un indicateur de transparence du coût de la prime d’assurance

En France, la loi impose la mention du TAEA (taux annuel effectif d’assurance) dans toutes les offres de prêt immobilier. En effet, ce taux mesure la part de l’assurance dans le coût total du prêt immobilier. Ainsi, il permet de comparer efficacement différentes propositions.

Concrètement, plusieurs facteurs entrent en jeu dans le calcul du TAEA :

· Le type de contrat (groupe ou en délégation)

· La durée du prêt

· Le montant du prêt

· Le profil personnel de l’emprunteur

· Les garanties souscrites

L’impact concret de l’assurance emprunteur sur le coût total du prêt immobilier

Passons maintenant à l’analyse de l’impact réel de cette assurance. Tout d’abord, le coût total d’un prêt immobilier comprend plusieurs éléments :

· Le capital emprunté

· Les intérêts à rembourser

· Les frais de dossier

· Les éventuels frais de garantie

· L’assurance emprunteur

À ce propos, la prime peut être mensuelle ou annuelle. Elle s’ajoute généralement à la mensualité du prêt. Par ailleurs, le TAEG (taux annuel effectif global) doit inclure cette assurance pour permettre une comparaison équitable des offres.

Il est important de souligner que l’assurance emprunteur représente entre 25% et 35% du coût total d’un prêt immobilier. End’autres termes, près d’un tiers du montant remboursé provient donc de cette prime.

Il existe cependant des facteurs aggravants, qui peuvent alourdir l’impact de l’assurance emprunteur dans le coût total du prêt.

C’est le cas pour les emprunteurs plus âgés, ayant des risques de santé, ou qui souhaitent souscrire des garanties spécifiques, pour avoir une quotité plus élevée ou une couverture plus large (en cas d’incapacité de travail ou de perte d’emploi par exemple).

Comment maîtriser l’impact de l’assurance emprunteur dans le coût total du prêt immobilier ?

Face à ces coûts, vous disposez heureusement de plusieurs leviers concrets pour limiter le poids de l’assurance sur votre crédit.

Comparer les offres et recourir à la délégation d’assurance

Premièrement, il est préférable de demander plusieurs devis d’assurance, et notamment auprès d’assureurs externes à l’établissement prêteur. En effet, permise et renforcée par les lois Lagarde, Hamon et Lemoine, la délégation d’assurance permet de souscrire un contrat équivalent, mais potentiellement moins cher que celui de l’assurance groupe rattachée à la banque ayant octroyé le prêt. Par conséquent, il est ainsi possible de réaliser de belles économies sur le coût total du prêt, tout en conservant un niveau de garantie conforme aux exigences de la banque.

En outre, comparer non seulement le taux, mais aussi le coût total, l’étendue des garanties, les exclusions ou surprimes, et le type de calcul utilisé (capital initial ou restant dû) permet de choisir une offre plus avantageuse.

Souscrire des garanties adaptées

Deuxièmement, toutes les garanties ne sont pas indispensables dans votre contrat d’assurance de prêt. De ce fait, évaluez vos besoins réels selon votre situation. Par exemple, si votre métier présente peu de risques, les garanties liées à l’invalidité de travail sont moins prioritaires. En définitive, en choisissant une couverture adaptée, vous optimiserez le coût de votre assurance.

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