Assurance emprunteur : cotisation fixe ou variable ?
Au moment de souscrire un crédit immobilier, l’emprunteur doit obligatoirement souscrire à une assurance emprunteur et faire le choix d’un contrat à cotisation fixe ou variable. Que vous passiez par votre banque ou un assureur pour votre contrat d’assurance de prêt, vous devez arbitrer votre choix de cotisation fixe ou variable. Plusieurs paramètres doivent être pris en compte pour bien choisir.
- Publié le 22/11/2022
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Afin de calculer le montant des cotisations d’une assurance emprunteur, il est nécessaire de faire la distinction entre deux méthodes très différentes : le calcul sur le capital initial (cotisation fixe) et le calcul sur le capital restant dû (cotisation variable).
La cotisation fixe de l’assurance emprunteur basée sur le capital initial
Ici, le taux de l’assurance de prêt est appliqué sur le montant total de l’emprunt et ce, durant toute la durée du prêt. Sauf remboursement anticipé, la cotisation mensuelle ou annuelle reste fixe jusqu’à la fin de votre prêt.
Ce type de contrat est généralement plus onéreux. On le conseille généralement pour des prêts assez courts (moins de 10 ans) et pour des emprunteurs souhaitant revendre leur bien dans les dix premières années après l’achat.
La cotisation variable de l’assurance emprunteur basée sur le capital restant dû
Dans ce cas-là, les cotisations de l’emprunteur sont recalculées chaque mois en fonction du capital qui est remboursé et de l’âge de l’emprunteur. Le montant varie donc mois.
De fait, les cotisations sont élevées au début de l’emprunt pour se réduire progressivement jusqu’à la fin de ce dernier.
Comment choisir entre cotisation fixe et variable pour son assurance emprunteur ?
Même si au premier abord, l’emprunteur peut penser que la différence de calcul entre capital initial et capital restant dû n’impacte pas le montant total de son assurance, il s’agit d’une erreur, puisque les conséquences sont bien réelles. Il est donc particulièrement important d’être conscient de cette question lors de la signature du contrat, même s’il peut y avoir d’autres éléments qui entrent en ligne de compte, comme le profil de l’emprunteur.
Le calcul sur le capital restant dû sera à favoriser si vous choisissez de garder votre bien immobilier plus de 10 ans.
En effet, le coût de ce type d’assurance permet des économies sur l’ensemble de la durée du prêt. Son coût augmente parfois fortement les premières années, avant de diminuer tout aussi fortement.
En parallèle, le montant de vos mensualités avec un calcul basé sur le capital initial entrainera un coût global plus important sur toute la durée du prêt.
Mais si, au contraire, vous avez l’intention de vendre votre bien moins de 10 ans après son achat, il est préférable de choisir ce mode d’assurance. Le remboursement des cotisations d’assurance sera moins élevé au début pour ce type de cotisations. L’évolution de votre âge n’aura pas d’incidences sur vos cotisations mais il ne diminuera pas non plus quand votre prêt sera en partie remboursé.
Dans tous les cas, il est important d’avoir en tête que le choix doit se faire en fonction de deux éléments :
- Le premier, c’est la durée pendant laquelle vous souhaitez conserver votre bien immobilier. Plus ou moins de 10 ans, et donc, des économies que vous voulez réaliser à plus ou moins long terme.
- Le second, c’est votre gestion financière qui dépend des préférences de chacune et chacun.
Comment savoir ce qui vous correspond le mieux ?
Au-delà du coût de votre assurance, il faut prendre également en compte les garanties de celle-ci et son TAEA.
Notre conseil est de toujours favoriser le niveau de protection. Si le coût global de votre assurance peut parfois être un frein, il est important d’avoir en tête que sur toute la durée de votre emprunt, vous vous exposez à de nombreux risques de santé. Sans oublier certains accidents de la vie. Ils peuvent vous coûter cher en cas de mauvaise prise en charge de votre assureur.
C’est pourquoi, chez Ça assure, nous travaillons avec un certain nombre de partenaires assureurs proposant à la fois du capital initial et du capital restant dû.