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Lorsqu’un emprunteur souscrit un prêt immobilier, il y a de fortes chances qu’il choisisse par facilité l’assurance de prêt de sa banque (contrat groupe). Toutefois, l’emprunteur peut également faire le choix d’une assurance emprunteur individuelle.
Depuis l’émergence de la loi Lemoine de 2022, vous avez tout à fait la possibilité de changer d’assurance de prêt immobilier à tout moment : que ce soit juste après l’obtention de votre prêt ou 10 ans après et cela sans frais de résiliation.
Lorsque vous souhaitez contracter un crédit auprès d’un établissement prêteur, celui-ci vous demande toujours de souscrire une assurance emprunteur. Celle-ci vous protège dans le cas où vous seriez dans l’incapacité de payer les mensualités de votre prêt.
Comme pour toute autre assurance, l’assurance emprunteur est payante car pour être couvert, vous devez verser une prime. Ce que l’on appelle la surprime désigne donc un coût supplémentaire qui s’ajoute à la prime initiale.
Mais alors dans quel cas devez-vous payer une surprime pour votre assurance emprunteur ? Les équipes de Ça assure vous éclairent !
Lorsqu’un assureur vous protège face à un ou plusieurs risques, il vous demande en échange une cotisation. Cette cotisation, souvent prélevée mensuellement, est aussi appelée une prime. Cependant, il arrive qu’à cette prime s’ajoute un supplément : on parle alors de surprime. Cette dernière est calculée sous forme de pourcentage ajouté à la cotisation de base.
Si vous présentez un risque plus élevé que la moyenne, votre assureur peut décider d’appliquer une surprime. Toutefois, il ne faut pas voir la surprime comme une sanction : au contraire, ce coût supplémentaire vise à mieux vous protéger.
Concrètement, le fait de vous imposer une surprime signifie que vous représentez un risque aggravé. Voici trois facteurs qui peuvent déclencher l’imposition de la surprime :
Les risques de santé sont les facteurs les plus couramment concernés par les surprimes. Ces risques aggravés de santé peuvent être liés à une maladie chronique, à une affection longue durée, à des pathologies spécifiques ou à des antécédents médicaux particuliers.
L’âge a également un impact : plus l’emprunteur est âgé, plus l’assureur considère qu’il représente un risque. Lorsque vous demandez un prêt, la banque et l’assureur calculent automatiquement l’âge que vous aurez à la fin du crédit. Faire un prêt et assurer ce prêt à 22 ans n’a donc pas le même coût qu’à 55 ans.
Votre activité professionnelle et vos loisirs peuvent aussi avoir un impact sur le montant de la prime. Par exemple, si vous pratiquez un sport dangereux, vous représentez plus de risque pour votre assureur : celui-ci doit donc appliquer une surprime pour pouvoir vous couvrir en cas de problème.
Tout d’abord, il est déconseillé d’oublier de mentionner un risque de santé ou la pratique d’un sport dangereux lorsque vous préparez votre dossier de prêt immobilier. Vous ne serez pas pris en charge par votre assurance s’il vous arrive le moindre problème !
Cependant, sachez que vous pouvez bénéficier du droit à l’oubli et que ce droit a été considérablement élargi grâce à la loi Lemoine du 17 février 2022.
L’application d’une surprime représente bien sûr un coût. En revanche, sachez que chaque organisme d’assurance a ses propres critères et pourcentages de calcul des surprimes. Vous pouvez donc parfaitement comparer les différentes offres d’assurance de prêt immobilier. Pour vous guider dans ce projet, vous pouvez également faire appel à un courtier en assurance tel que Ça assure qui vous accompagnera et vous aidera à trouver l’assurance qui correspond à votre profil.