Mutuelle médecine douce
Depuis les années 1980, les médecines douces sont de plus en plus plébiscitées par les Français. Aussi appelées “médecines naturelles” et “médecines parallèles”, ces disciplines sont cependant encore mal reconnues. Du point de vue de la Sécurité sociale par exemple, la médecine douce est traitée différemment : le remboursement des frais est souvent inexistant lorsqu’il s’agit d’une séance dite non conventionnelle.
Pour accéder aux médecines douces et obtenir un meilleur remboursement, on peut cependant se tourner vers une complémentaire santé.
Voici tout ce que vous devez savoir à propos des médecines douces et de l’accompagnement qu’une complémentaire santé peut vous proposer !
- Publié le 14 août 2024
- Carine Weill
en 3min max !
Comment définir la médecine douce ?
Voyons d’abord à quoi correspond la médecine douce et en quoi elle se différencie des médecines conventionnelles.
Concrètement, quand on parle de médecine douce, on désigne une méthode thérapeutique non reconnue sur le plan scientifique par les médecines traditionnelles. Dans le jargon, on dit ainsi que la médecine douce est une pratique de soin non conventionnelle ou PSNC. C’est cette catégorisation qui explique pourquoi la médecine douce n’est pas soumise aux mêmes règles de remboursement que la médecine conventionnelle.
Il existe tout un tas de médecines douces différentes, mais on peut les regrouper sous une même définition : ce sont toutes les méthodes thérapeutiques qui peuvent intervenir en complément de la médecine traditionnelle et dont le but est d’améliorer la condition d’un patient ou de prévenir certaines affections. Pour un médecin traditionnel, la médecine douce est à part et ne fait pas l’objet de cours spécifiques enseignés lors de la formation initiale.
Par exemple, l’ostéopathie est considérée comme une médecine douce. Pour devenir ostéopathe, il faut donc suivre un cursus particulier sans lien avec la faculté de médecine classique : il s’agit soit d’un diplôme universitaire, soit d’un diplôme interuniversitaire.
De plus, un médecin conventionnel peut parfaitement compléter sa formation initiale en suivant une formation de médecine douce : un médecin généraliste peut, par exemple, être formé à l’hypnose ou à l’homéopathie. On dit alors qu’il dispose d’une spécialité complémentaire.
Quelles sont les différentes médecines douces ?
Lorsque l’on parle de médecine douce, on pense souvent à l’ostéopathie, à l’hypnose ou encore à l’acupuncture. Mais la liste de ces différentes disciplines est en vérité bien plus longue !
On peut inclure parmi les médecines douces : l’homéopathie, la chiropraxie, l’étiopathie, la sophrologie, la podologie ou encore la diététique, mais aussi la phytothérapie, la luminothérapie, la naturopathie, l’herbologie, l’électrothérapie et la mésothérapie. La liste pourrait être encore plus longue car l’OMS recenserait actuellement plus de 400 pratiques thérapeutiques assimilées à des médecines alternatives.
Sachez que l’Ordre des médecins classe les médecines douces en 4 grandes catégories :
- Les thérapies biologiques : phytothérapie et aromathérapie par exemple.
- Les thérapies manuelles : l’ostéopathie, la chiropraxie et le massage font partie de cette catégorie.
- Les systèmes complets, c’est-à-dire l’acupuncture et l’homéopathie.
- Les approches “corps-esprit” : la méditation, la sophrologie et l’hypnose adoptent cette approche.
Comment sont remboursés les frais de médecine douce par l’Assurance Maladie ?
Les médecines douces font l’objet d’un traitement particulier par les autorités et notamment par l’Assurance Maladie. Pourquoi ? Tout simplement parce que l’efficacité des médecines douces n’est pas reconnue et prouvée par la communauté scientifique.
Actuellement, seules quelques disciplines sont reconnues par la Sécurité sociale et peuvent donc, sous conditions, être remboursées.
Nous l’avons expliqué précédemment : un médecin conventionnel peut tout à fait être formé à l’exercice d’une médecine douce. Si vous choisissez de consulter un médecin conventionné qui dispose d’une formation complémentaire en hypnose, vous pourrez donc être remboursé. Mais, si vous choisissez de consulter un hypnothérapeute qui n’exerce pas la médecine conventionnelle, vous ne pourrez pas être remboursé.
À noter : depuis le 1er janvier 2021, la Sécurité sociale ne rembourse plus les remèdes homéopathiques. Une consultation chez un médecin conventionné qui vous prescrit de l’homéopathie reste cependant remboursée.
Pour résumer, la Sécurité sociale ne rembourse les séances de médecine douce que lorsque celles-ci sont proposées par des médecins conventionnels. Pour s’adresser à un spécialiste en médecine douce et être remboursé, il vous faudra faire appel à une mutuelle santé.
Quel est le rôle d’une complémentaire santé dans le remboursement des médecines douces ?
Parce que les médecines douces ne sont pas reconnues par l’Assurance maladie, les praticiens sont libres de fixer leurs propres tarifs. Une séance de médecine douce peut donc être onéreuse : comptez entre 35 euros et 100 euros selon le choix du praticien et la discipline.
De nombreux patients choisissent de s’orienter vers les médecines douces car ils y trouvent de réels bénéfices pour leur bien-être physique et mental. C’est pourquoi les complémentaires santé viennent désormais accompagner les patients qui souhaitent compléter leur suivi médical classique par des séances de médecine douce.
Rappelons d’abord le rôle d’une complémentaire : celle-ci est chargée d’intervenir en complément de la Sécurité sociale. Elle effectue le remboursement des frais médicaux en complétant ceux de l’Assurance maladie. Même lorsque vous vous tournez vers la médecine traditionnelle, la Sécurité sociale ne rembourse pas toujours la totalité des soins : c’est là que la mutuelle intervient, elle viendra compléter la prise en charge et diminuer votre reste à charge.
Une mutuelle peut aussi intervenir lorsqu’il s’agit de médecine douce ! On dit alors qu’elle prend en charge les soins non couverts par le régime obligatoire.
La prise en charge des médecines douces par votre couverture varie d’un contrat à un autre. Tout dépend des prestations proposées par votre mutuelle, mais aussi de votre besoin ! En effet, plusieurs forfaits existent et vous seront proposés afin de couvrir au mieux vos besoins.
Ça assure et vos remboursements de médecine douce
Ça assure est à vos côtés pour vous permettre de réaliser des économies, notamment si vous souhaitez effectuer plusieurs séances de médecines complémentaires.
En tant que courtier, Ça assure vous aide à comparer de nombreux contrats d’assurance santé parmi ceux de ses partenaires. Aussi, avant de choisir votre contrat, n’hésitez pas à contacter nos conseillers qui vous aideront à bien cerner vos besoins en matière de médecine douce.
À quelles médecines douces avez-vous recours ? Selon quel rythme et à quel prix ? En répondant à ces questions, nos équipes sauront vous orienter vers un contrat adapté à vos besoins ! Nous vous proposerons des formules en phase avec vos habitudes ainsi que des renforts de prise en charge qui vous offriront encore plus de confort dans la gestion de votre bien-être.
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