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Assurance de prêt et burn-out : comment souscrire un contrat avantageux ?

Le burn-out est une maladie non objectivable, qui se traduit par un épuisement au travail intense. Les assureurs considèrent ce syndrome comme un risque aggravé de santé, rendant difficile l’accès à un contrat d’assurance juste et équilibré. 

Exclusions de garantie et surprimes sont les freins auxquels les emprunteurs sont confrontés, pour obtenir leur couverture et mener à bien leur projet immobilier. Le risque accru de sinistre et d’arrêts maladie décourage certains assureurs. Cependant, comparer plusieurs offres ou faire appel à un courtier en assurance permet de trouver le meilleur tarif et une couverture étendue. 

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Burn-out et capacité de travail 

Le syndrome de l’épuisement au travail ou burn-out, n’est pas reconnu comme une maladie professionnelle. Pour autant, cette pathologie est intrinsèquement liée aux conditions et aux exigences de travail, qui finissent par provoquer un épuisement d’ordre émotionnel, mental et physique. 

Le burn-out a des conséquences sur la capacité du salarié à effectuer son travail sereinement, ce qui pourra l’obliger à se retrouver en arrêt de travail. Mais les répercussions vont bien au-delà de la sphère professionnelle : son environnement personnel peut aussi être chamboulé, et des troubles physiques peuvent apparaître. Le burnout représente un risque aggravé de santé pour l’assurance de prêt

Qu’est-ce que le burn-out ou syndrome d’épuisement professionnel ?

L’OMS considère le burn-out comme un phénomène lié au travail. Le stress chronique, les objectifs inatteignables, la surcharge de travail trop lourde à supporter, les conflits… ces risques psychosociaux (RPS), auxquels le travailleur doit faire face au quotidien, finissent par dégrader son rapport au travail.

En 2001, ce syndrome a été défini par les chercheurs Schaufeli et Greenglass comme un “épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel”. 

Burn-out : symptômes et traitement

L’épuisement est la dimension centrale de ce syndrome, mais d’autres aspects, identifiés par la psychologue Christina Maslach, entrent en compte dans ce processus complexe. Au total, ce sont trois dimensions qui caractérisent ce syndrome : 

  • L’épuisement émotionnel qui s’accompagne d’une fatigue chronique et extrême
  • Le cynisme vis-à-vis du travail qui se traduit par des sentiments négatifs et un détachement vis-à-vis de son travail et de son entourage
  • La diminution de l’accomplissement personnel au travail avec le sentiment de se retrouver dans une impasse professionnelle

À noter : le syndrome de l’épuisement professionnel et la dépression ne sont pas à confondre. Le premier est le stade final d’une exposition prolongée à des facteurs de risque et est lié au cadre professionnel. L’état dépressif est progressif. Cette maladie psychique évolue au fil du temps. Pourtant, un burn-out peut entraîner une dépression nerveuse, et vice-versa.

Chaque individu étant différent, les symptômes d’un burn-out peuvent varier d’une personne à l’autre. Le syndrome s’installant petit à petit discrètement, les premiers signes ne sont pas toujours évident à identifier. Cependant certaines démonstrations et comportements, peuvent mettre la puce à l’oreille : 

  • Les manifestations émotionnelles : irritabilité, tension, hypersensibilité, tristesse…
  • Les manifestations physiques : troubles du sommeil, lombalgie, perte ou prise de poids, nausées, vertiges, tensions musculaires…
  • Les manifestations cognitives : baisse de la concentration, incapacité à prendre des décisions, troubles de la mémoire ou de l’attention…
  • Les manifestations comportementales : repli sur soi, isolement, violence, détachement aux autres, hostilité…
  • Les manifestations motivationnelles : dévalorisation, baisse de la motivation, désengagement du travail…

Pour aider un salarié en burn-out à retrouver un équilibre, un arrêt maladie de 1 mois à 1 an, peut être nécessaire. Il s’agit de donner le temps au patient de prendre du recul et de se reposer. Surtout, une psychothérapie couplée, selon la sévérité du burn-out, à un traitement médicamenteux est indispensable pour aider à la guérison. Le médecin traitant, avec le concours du médecin du travail et d’un spécialiste, décidera du traitement le plus adapté. 

Les garanties activables sur votre assurance de prêt en cas de burn-out

La déclaration d’un burn-out à l’assurance emprunteur entraîne une réponse assurantielle différente de celle d’un profil ne présentant aucun risque. L’impact premier concerne les garanties proposées : exclusion ou surprime sont à prévoir. 

Le burn-out est-il considéré comme une maladie non objectivable ?

Le burn-out est catégorisé comme une maladie non objectivable (MNO) et représente un risque aggravé de santé. Le médecin peut identifier la pathologie, mais aura des difficultés à évaluer objectivement la sévérité et le degré de répercussion. Une MNO peut être physique, comme la sciatique ou le lumbago. Il peut s’agir d’un trouble psychiatrique, comme la dépression, la bipolarité, la fatigue chronique…

Quelles sont les conséquences d’un burn-out sur votre contrat d’assurance ?

Pour la majorité des assureurs et des banques, un emprunteur affecté par un burn-out ou dans un état dépressif, a plus de risque de se retrouver dans l’incapacité d’honorer les échéances de son prêt. La réponse de l’assurance emprunteur est importante, car elle peut compromettre l’obtention du financement. Bien que l’assurance de prêt ne soit pas obligatoire, elle est toujours exigée par les établissements de crédit dans le cadre d’un prêt immobilier. La compagnie d’assurance peut décider :

  • D’assurer le crédit immobilier en excluant les MNO des garanties
  • D’assurer le prêt en appliquant une surprime à certaines garanties
  • D’exclure la garantie interruption temporaire totale de travail (ITT) et/ou invalidité permanente partielle (IPT) de son offre assurantielle
  • De refuser de couvrir l’emprunt

Dans le cas d’une exclusion de garanties, l’emprunteur peut toutefois procéder à leur rachat, si la banque l’exige. En conséquence, le coût de son assurance sera plus élevé. En cas de refus d’assurance, il est possible de se tourner vers un autre assureur. D’ailleurs, il est toujours conseillé de comparer plusieurs offres ou de faire appel à un courtier en assurance de prêt, qui s’en chargera pour vous. 

Il faut savoir que le burn-out étant de plus en plus courant, certaines assurances excluent d’office les MNO des garanties, même pour les assurés qui n’en n’ont pas souffert. Il est donc important de lire en détail les conditions de chaque garantie et de s’assurer de la présence du burn-out. Il est aussi possible, de demander à l’assurance d’ajouter une garantie MNO pour prévenir tout risques. 

Quel rôle joue l’assurance emprunteur en cas d’arrêt de travail ?

Le burn-out pouvant conduire à un arrêt de travail, l’assureur doit alors prendre en charge le remboursement des mensualités du crédit immobilier. En effet, pendant cette période le revenu de l’emprunteur diminue. Sauf si le burn-out est reconnu comme un accident de travail, l’assuré ne touchera pas 100 % de son salaire. L’indemnisation de l’Assurance maladie représente généralement 50 % du salaire journalier. Quant à l’entreprise, les indemnités versées dépendent de la convention collective. 

Faut-il déclarer son burn-out dans le questionnaire médical ?

La réponse est oui… seulement si les conditions de votre prêt vous obligent à renseigner un questionnaire ! En effet, le questionnaire médical n’est plus obligatoire depuis l’entrée en vigueur de la loi Lemoine, lorsque l’emprunt est inférieur à 200 000 € et le prêt remboursé avant 60 ans. 

Lorsque vous remplissez le questionnaire de santé de l’assureur, il ne faut cacher aucun détail ni antécédents. Qu’il s’agisse d’un burn-out ou toute autre affection psychologique, il est essentiel de remplir le questionnaire en toute honnêteté. Certaines compagnies, fournissent un formulaire spécifique aux MNO ou à une affection. 

L’assureur pourra aussi demander des documents médicaux, pour évaluer au mieux votre situation et le risque que vous présentez. C’est sur la base de ces éléments, étudiés par son médecin-conseil, qu’il détermine son offre. Il peut demander une copie de votre arrêt de travail, des comptes-rendus de votre médecin traitant ou tout autre thérapeute qui vous suit afin de connaître l’évolution et les répercussions du burn-out, de vos ordonnances…

Les précautions à prendre lorsque vous choisissez votre contrat d’assurance emprunteur

Avant de signer votre contrat d’assurance, vous devez être particulièrement attentif à vos garanties, surtout si vous souffrez ou avez souffert d’un burn-out. Si vous avez demandé des devis auprès de différents organismes, vous pouvez comparer chaque offre grâce à la fiche d’information personnalisée. Elle indique la couverture, la quotité, la prime d’assurance, son taux annuel effectif d’assurance (TAEA)… Dans le cas d’une délégation d’assurance, c’est-à-dire si vous optez pour une autre assurance que celle de la banque, cela vous permet de vérifier l’équivalence des garanties

En premier, il faut vérifier les garanties incluses : DC, PTIA, ITT, IPT, PE, MNO… La liste varie d’un organisme à l’autre selon le risque que chacun est en capacité de couvrir. 

Ensuite, pour chaque garantie, il faut examiner leur couverture : Quelles sont les maladies, activités sportives, professions… couvertes ? Est-ce que les MNO et tout particulièrement le burn-out sont exclus ? Comment la garantie se déclenche ? Est-il fait mention d’un délai de franchise ou d’une période de carence ? Est-ce qu’une clause d’irrévocabilité des garanties est présente, si une autre maladie se développe les conditions du contrat resteront inchangées ?

Enfin, se pose la question du coût de l’assurance. Le tarif le plus avantageux n’est pas le plus bas, mais celui qui offre le meilleur rapport couverture/prix. Aussi, si certaines garanties sont absentes de l’offre et que vous souhaitez les racheter, pensez à intégrer le coût d’une éventuelle surprime. 

Les solutions pour obtenir une assurance apte à couvrir les situations de burn-out

Obtenir une assurance de crédit adaptée à vos besoins et à votre budget avec un burn-out peut s’avérer difficile. Pour faciliter vos recherches, vous pouvez vous adresser à un assureur spécialisé dans les MNO ou faire appel à un courtier en assurance. 

Nos conseillers experts s’occupent de votre dossier et vous assistent dans toutes vos démarches. De la recherche de la meilleure offre parmi nos assureurs partenaires, la négociation des modalités, le partage de conseil et information sur les lois en vigueur et la convention AERAS… 

N’attendez plus pour faire votre devis express ou demander à l’un de nos conseillers de vous recontacter.

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